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Vélo au fil de l'eau

4 juin 2015

Étape 17 de Bordeaux à Montalivet

107 km

Patrick me conduit en voiture au départ de la voie cyclable Bordeaux - Lacanau ce qui m'évite la traversée de la ville à une heure de pointe. Traversée de la forêt des Landes sur une excellente véloroute pas très large cependant. Les longues lignes droites au milieu des pins sont un peu fastidieuses mais très roulantes.  Aucun souci jusqu'à Lacanau où je déjeune.  Par contre je cherche très longtemps le départ de la voie"vélodyssée" que dois suivre jusqu'à Nantes, finalement je prends une route forestière parallèle à la côte et qui sinue dans la forêt, alternance de parcelles en régénération qui ressemblent à la garrigue et de zones de grands pins. La route est moins monotone que le matin  mais la chaleur est terrible, probablement plus de 35 degrés et sur le macadam c'est assez dur. Je n'ai jamais autant bu : ravitaillement à Lacanau, Carcans et Hourtin soit de 12 à 15 km, gourde vide.

J'arrive bien fatigué chez Michèle à Montalivet et je ne sais pas si je repartirai demain matin, la température me fait hésiter. 

 

À Lacanau Océan j'ai terminé la branche est-ouest de mon périple et j'ai commencé la partie sud-nord qui doit me conduire à Nantes, soit près de 370 km, enfin je crois car la carte de la Vélodyssée comporte plein de détours que je ne suivrai certainement pas. 

 

SAM_1916

 

 

 

 

 

A Lacanau, arrivée sur la côte

SAM_1915

 

 

 

 

 

 

et sur la Vélodyssée

ou Eurovéloroute 1

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3 juin 2015

Repos et famille à Bordeaux

Je reste à Bordeaux pour une journée paisible consacrée le matin à l'entretien du vélo : nettoyage de la transmission qui en a bien besoin et changement des plaquettes de frein avant,  pour la purge je verrai plus tard. 

L'après midi visite à ma soeur qui se remet de son opération.  Ensuite visite du quartier des quais sur les deux rives jusqu'au nouveau pont levant qui permet le passage des grands paquebots de croisière vers le centre de la ville. Tout cela est magnifique. Les aménagements urbains comme la technologie de ce pont.

Le soir, restaurant avec Philippe et Patricia sur les quais. 

Une belle journée qui va compliquer la reprise de la route demain matin.

2 juin 2015

Jour 16 de Bourdelles à Bordeaux

82 km ou presque. 

 

Encore une journée à émotions, je quitte la chambre d'hôtes vers 9 heures, j'arrive à la voie verte moins d'une heure plus tard et en descendant de vélo je constate que j'ai oublié mon casque, et bien tant pis pour lui. Qui a dit que je suis distrait ?

La voie verte Roger Lapébie est une merveille du genre en enrobé, large de 2 mètres (rien de trop) avec des pentes réduites car c'est une ancienne ligne de chemin de fer.  55 km de bonheur. 

Je contacte mon neveu Patrick qui vient à ma rencontre à vélo, nous avons un peu de mal à nous retrouver car en raison de travaux la piste cyclable est interrompue à la sortie du pont sur la Garonne. 

Heureusement qu'il a pu venir car j'aurais eu du ma à m'y retrouver dans le dédale des petites rues même avec la carte et le GPS.

Arrivé chez Patrick douche, linge et départ vers la kermesse de l'école de Lilian, puis visite à ma soeur qui se remet à merveille de son opération. 

J'ai essayé de rendre les commentaires déposés par les lecteurs du blog visibles, ça m'a été demandé plusieurs fois. Mais je ne suis pas sur d'avoir fait la bonne manip. 

Demain je reste à Bordeaux pour visites à la famille que je n'ai pas encore vu et pour vérifier la roue avant du velo qui émet des bruits bizarres.

 

SAM_1910

SAM_1908la voie verte Roger Lapébie est une ancienne voie ferrée dont on a conservé un tunnel, les lumières s'allument dés que l'on y avance

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette voie est bordée d'églises romanes.

1 juin 2015

Jour 15 de Valence d'Agen à Bourdelles (La Reole)

120 km

départ ce matin vers 9 heures, belles routes, bon revêtement, balisage correct, je prévois 100 km.

Donc comme l'étape doit être longue je réserve une chambre d'hôtes à Bourdelles, à la fin du canal et au début de la voie verte vers Bordeaux. La logeuse me confirme qu'elle ne fait pas table d'hôte mais que je pourrai préparer un repas et que je pourrai faire des courses à Meilhan sur Garonne. Arrivé là je grimpe au village en mettant pied à terre 3 fois, les bêta bloquant bloquent bien et la machine refuse d'avancer. Je peux repartir à chaque fois après une minute de repos. Arrivé en haut un brave homme, mal aimable au possible me dit : monsieur le lundi tout est fermé, je lui demande où je pourrais faire des courses,  je vous dit que tout est fermé,  mais les supérettes sont ouvertes le lundi lui rétorqué-je,  oui il y a un super U à Sainte Bazeille (j'ignorai qu il y eût une sainte de ce nom) donc contrairement à un principe quasi sacré je fais demi tour et je vais voir cette supérette. Courses : tagliatelles à la Bolognęse, petit basque au chocolat, biscuits, tablette de chocolat noir et une demi bouteille de Bordeaux. Je n'oses pas prendre une bouteille entière, de crainte de la boire.

  Résultat 120 km, même pas fatigué (enfin pas trop). Chambre d'hôtes sympa qui réunit deux choses absolument essentielles : une douche et un lit, plus quelques accessoires, télévision, four micro ondes, wifi, table dans le jardin au bord de la Garonne que l'on ne voit malheureusement pas à cause de la haie. 

Si la piste est bonne, le paysage est plutôt quelconque, tout plat, sans attrait, d'ailleurs je ne le regarde pas. C'est un peu longuet, solitude sur une route sans attrait, solitude dans les campings déserts,  après le vent des jours derniers c'est la solitude qui pèse, heureusement demain escale à Bordeaux pour une journée pleine, j'en profiterai pour rendre visite à ma soeur qui a été opérée de sa deuxième épaule. 

SAM_1906

Là voie verte suit scrupuleusement le canal le plus souvent sur de longs biefs bien rectilignes et un peu monotones mais toujours bien ombragés et très agréables à rouler.

 

Je rappelle que pour m'envoyer un message il suffit de cliquer sur " contacter l'auteur"sous ma photo en haut à gauche. 

 

31 mai 2015

Jour 14 de Toulouse à Valence d'Agen

85 km ou presque

 

Ce matin la séparation a été émouvante après cette belle journée toulousaine.  Véronique et Maxime m'ont fait un brin de conduite à vélo. Puis j'ai repris la belle voie verte de la Garonne, ça roule tout seul, enfin presque, d'autant moins que le vent s'est un peu levé en milieu d'après midi. Rien de comparable avec la Tramontane de ces jours derniers, mais assez pour devoir pousser un peu. 

Les 85 km passent maintenant comme une lettre à la poste.  Même sûrement mieux, mais je ne veux pas ouvrir de polémique. En principe je devrais atteindre Bordeaux mardi si je ne flâne pas en chemin. Je vais refaire mes comptes pour prévenir mes neveux et nièce, Madeleine a du être hospitalisée aujourd'hui mais je n'ai pas pris le temps de vérifier. 

J'ai fait un petit arrêt à Moissac pour réviser le tympan de l'abbatiale Saint Pierre, arrêt trop bref à mon goût mais il fallait bien avancer, il est vrai que je ne suis pas parti de bonne heure ce matin.

Aux dernières nouvelles mes hôtes d'hier se ressentent de leur balade à vélo de ce matin. 

 

SAM_1899

 

 

 

Faut pas se laisser abattre : une petite (toute petite) sieste.

SAM_1901

 

Le fameux portail de Saint Pierre de Moissac

SAM_1903

 

 

Détail un prophète, Isaïe,  je crois,

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30 mai 2015

Culture et repos à Toulouse

Invité par Vero et Max pour une journée toulousaine, je ne roule pas aujourd'hui. 

Déjeuner place Wilson, visite de Saint Sernin, promenade en ville puis visite de Aéroscopia, musée de l'aviation de Toulouse. 

Retour à la maison pour voir en différé le match Toulouse Oyonnax. 

Reprise du voyage demain, en principe pour Agen.

SAM_1896

 

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Saint Sernin que je n'arrive pas à redresser

 

 

 

 

 

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Le musée de l'aviation

 

 

 

 

 

 

 

Moi devant St Sernin

30 mai 2015

Jour 13 de Montferrand à Toulouse

79 km, presque 20 de plus que l'itinéraire prévu en raison du retour de Montferrand sur le canal, de tours et détours dans Toulouse pour trouver la carte de la voie verte de la Garonne et enfin rallier Pechebonnieu où habitent Vero et Maxime mon neveu. 

Départ vers 9 heures sous un ciel gris et avec un vent léger mais frescadou, vu deux lièvres qui se chauffaient au faible soleil en pleine route et que j'ai suivis sur plusieurs centaines de mètres.  Arrivé sur le canal je rate le monument à la gloire de Riquet le concepteur et réalisateur du canal. A l'écluse de l'océan qui ferme le bief de partage, je croise deux cyclos, arrêt, échange habituel. Le premier comme je lui dit que je suis Franc-Comtois, répond : moi aussi, d'où ? De Haute-Saône, moi aussi d'où ? De Jussey et moi de Vernois sur Mance. Il s'agit de M Andrieux, vieille famille commerçante de Jussey. Comme on dit le monde .....

Début de parcours un peu chaotique mais la suite à partir de l'entrée en Haute - Garonne est un délice de voie verte jusqu'à Toulouse. Gloire aux élus de ce département.  Là je cherche un peu pour trouver une carte du canal latéral à la Garonne, puis je rejoins Pechebonnieu. Ce n'est pas plat (pech ou puech en occitan = colline) mais après Rochetaillée, Beaucaire, Montferrand je commence à avoir l'habitude des fins d'étape sévères. 

Accueil très chaleureux de Véronique et Maxime,  sortie à Toulouse au restaurant place du Capitole. Finalement je resterai un jour à Toulouse, j'en profiterai pour revoir un peu le vélo qui grince, couine, craque un peu partout. Il a bien mérité quelques attentions. 

SAM_1891

 

 

Monsieur Andrieux de Jussey, habitant actuellement Arcachon.

 

 

 

 

 

 

 

 

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moi en plein effort

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               Toulouse, le Capitole,  

 

28 mai 2015

Jour 12 Trebes à Montferrand

75 km avec une petite rallonge, voir plus bas.

J'ai passé les 1000 km

Après bien des hésitations je décide de prendre le chemin de halage jusqu'à Carcassonne malgré toutes les avis négatifs entendus. Jusqu'à Carcassonne ce n'est pas trop mauvais ensuite une voie assez roulante bien que très caillouteuse, pas de pièges comme les jours précédents, il faut cependant rester très vigilantet et ça nuit au tourisme: à surveiller 3 mètres devant la roue, on ne voit guère le paysage. Je n'entrevois les remparts de Carcassonne que de très loin. 

Arrivée vers 16 h 30 à Castelnaudary, je me réjouis d'avance d'un repas fait maison et d'une soirée paisible. Que nenni, le camping n'ouvre que pendant les 2 mois d'été. Solution voir le camping de Montferrand à 18 km de là. J'enfourche ma bécane et me voilà reparti sur le chemin qui là n'est plus bon du tout, enfin pas partout, je saute quelques bosses de type motocross, la première m'a surpris, les autres je m'y attendais. 

Après Montferrand ça grimpe furieusement, mais après 4 km dans la campagne j'arrive au camping pas trop fatigué. Serais je entraîné ?

J'ai vu pas mal de trous dans la bordure de platanes qui contribue à la célébrité du canal et quelques plantations nouvelles. 

Je suis au seuil de Naurouze, donc au plus haut du canal, j'ai passé l'écluse de la Méditerranée qui ouvre la descente vers la mer et demain je verrai celle de l'océan. Maintenant je vais descendre. 

 

SAM_1884

 

 

de très loin, les remparts de Carcassonne

 

 

 

 

 

 

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Où l'on voit qu'il manque des platanes

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mais heureusement il en reste

 

27 mai 2015

Jour 10 de Sète jusqu'à Capestang et 11 jusqu'à Trèbes

70  km

 

Je rédige ce message avant de partir car hier soir la liaison Internet a été interrompue et n'a été rétablie que ce matin. 

Je reprendrai ce compte rendu ce soir. 

A noter que la journée a été très très éprouvante très mauvais chemin le long du canal et vent extrêmement violent,c'est la tramontane. Plus de détails ce soir. 

Il n'y aura pas beaucoup de détails ce soir non plus car au camping de Trebes il n'y a plus d'emplacement avec électricité et le wifi est payant et hors de prix. 

Hier de Sète à Agde, belle voie verte, de Agde à Beziers c'est supportable,  ensuite c'est plutôt l'enfer.  Chemin en terre plein d'ornières , de racines, de cailloux et de grosses pierres. Le chemin par endroit ne mesure que 20 cm et ce à 20 cm du canal. Un tantinet scabreux,  et très très inconfortable, du coup j'ai fait les 10 derniers km sur une départementale. 

Camping à Capestang sympa. 

Aujourd'hui, 27 mai j'ai abandonné le bord du canal pour un itinérairebalisé sur des petites routesplus ou moins proches du canal. Très beau paysage, doucement vallonné avec des petites buttes coiffées de pins et autres conifères. Je ne regrette pas l'option. 69 km, mais toujours avec un vent terrible, c'est dur d'avancer à plus de 12 km/heure.

ce sera tout pour hier et aujourd'hui fauté d'électricité et de wifi. 

25 mai 2015

Jour 9 de Vauvert à Sète

SAM_1871

 

 

Aigues Mortes

la tour de Constance où Louis le Sanguinaire ( N° 14  dans les manuels scolaires dit le roi soleil, ça dépend pour qui) enfermait les femmes protestantes, les hommes eux allaient aux galères

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La Grande Motte, béton et bagnoles.

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la Camargue Gardoise

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Curieuse impression, un canal au milieu d'un étang

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jour néfaste : Françoise me conduit à Vauvert, arrivé là pas de tente. Après avoir decliné tous les noms du Créateur sur tous les modes et tous les tons je décide, avec la bénédiction de Françoise, de partir pendant que Françoise retournera chercher la tente et me rejoindra à Palavas. Donc me voilà en route à travers la Camargue Gardoise.  Bonne route, ce qui me fait nuancer mon jugement sur les voies cyclables de ce département,  tout compte fait il y a de belles réalisations. Jusqu'au Grau du Roi, c'est bien balisé et la piste est très bonne. Paysage d'étangs, de roselières, pas mal d'oiseaux, avec un petit vent plutôt favorable

Ensuite alternance de voies cyclables, de pistes cyclables et de routes partagées en paysage très très urbanisé. La traversée des villes est particulièrement laborieuse. Bien que je longe la côte pendant près de 25 km, je ne vois jamais la mer cachée derrière une dune de sable plus ou moins herbeuse ou derrière une barre d'immeubles. 

J'arrive finalement à Palavas presque en même temps que Françoise mais il nous faudra une bonne demi heure pour nous retrouver dans le dédale des canaux et des petites rues. Tout ça m'a prodigieusement sapé le moral. Et ça ne s'arrange pas ensuite : le vent est maintenant bien de face et il force jusqu'à devenir violent. A Villeneuve lès Manguelone un cycliste m'invite à suivre le canal du Rhône à Sète qui traverse la lagune, la piste est mauvaise mais longer un canal qui traverse un étang est une curieuse expérience un peu gâchée par le vent extrêmement violent, je roule péniblement à 9 km/ heure, parfois moins. C'est très éprouvant, je fatigue beaucoup. 

À Sète il fau monter à mi-hauteur du Mont Saint Clair et, dernière épreuve, l'auberge de jeunesse est dans un site merveilleux mais en terrasse : je dois grimper un escalier immense en poussant le vélo et les 20 kg de bagages. 

Enfin l'installation est confortable, bien que très simple. Ça fera pour une nuit réparatrice. 

Demain après cet intermède côtier, j'attaque le canal du midi. 

 

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